Je me souviens
Je me souviens de cet accident qui a tout changer. Ta vie, la mienne.
C’était un soir où il faisait chaud, trop chaud. Je conduisais pour une fois et je n’ais rien vue. Rien. Je n’ais pas vue ce camion qui fonçait droit sur nous.
Quand tu m’avais appelé ce soir la pour venir chez toi, j’avais paniqué pour savoir comment j’allais m’habiller. Au final, j’avais opté pour une jupe en cuir noir et un top couleur prune le tout agrémenté de ma paire de rangers. Puis j’avais foncé chez toi.
Tu avais cet air de chien battu que tu avais à chaque fois que tu me demandais de venir chez toi à la dernière minute. Habiller de ton incontournable jean troué et d’un de ces t-shirt noir qui moulait ton torse musclé d’une manière très suggestive…Tu m’avais offert un café et nous étions parti.
Nous avions pris ta voiture. Il était environ 22h quand nous étions arrivé devant l’entré de notre parc favoris. Nous étions passé par notre petit passage secret (un trou dans la grille ce trouvant derrière des buissons) étant donné que le parc était fermé depuis environ 2h…Nous nous étions installé près du petit étang, nous avions but deux bières, nous avions ri, nous nous étions amusé, nous nous étions embrassé.
Pour repartir tu avais préféré que je conduise et tout est allé très vite. On se chamaillait, je ne regardais pas la route.
Un coup de klaxon.
Un appel de far.
Le camion.
Et tout devint noir.
Je me réveillais dans une chambre d’hôpital et tout me revint en mémoire. Le parc, tes lèvres, le camion, l’accident, toi. Toi. J’essai de me levé mais une douleur fulgurante me transperce la tête alors j’appel. Une infirmière arrive, je lui demande où tu es. Elle ne comprend pas. Je me répète, cette fois elle comprend et me répond que ce n’est pas le moment, qu’il faut que je pense à moi et que je me repose. Mais je ne voulais pas me reposé, je me foutais de moi. C’était toi qui importais pour l’instant. Alors je m’énerve, lui crie dessus. Elle fini par appelé un médecin. Il n’a même pas voulu m’entendre, m’écouté. Il n’a fait que m’injecté une dose supplémentaire de morphine. Tout redevint noir.
Ce fut des voix qui me réveillèrent, certaines familières et d’autres non. Elles chuchotaient. Je réussi à comprendre une seule phrase : « Mon Dieu ! C’était un si gentil garçon. » Alors je compris. Tu étais mort. Mort dans cet accident. Décédé par ma faute alors que moi j’étais toujours en vie.
Je sorti de l’hôpital deux semaines plu tard avec l’avis défavorable des médecins.
Je suis parti à ton appartement, me suis allongé dans ton lit et fait ce que je m’étais interdit de faire jusqu’à présent : pleuré.
Je suis resté ainsi toute la journée et toute la nuit puis je suis allé chercher ta bouteille de vodka, j’ais pris les boîtes de somnifères qui ce trouvaient sous ton lit (tu les planquais en croyant que je l’ignorais) et j’ai commencer à les avaler comme des bonbons tout en buvant. Je sombrais dans l’inconscient quand tu es arrivé pour me sauver alors que je t’avais tué. Tu m’as dit de me réveiller et de penser à l’enfant, notre enfant, celui qui grandissait tout doucement dans mon ventre. Que je n’avais pas le droit d’être égoïste et de le privé de vivre à cause de ma douleur, que je serais assez forte. Alors je me suis reprise, me suis battu contre cette impuissance qui me gagnait, je me suis réveillée, j’ai appelé les secours et me suis rendormie sereine.
[J'ai retrouvé ce texte dans un dossiers et je trouve qu'il est plutôt pas mal donc j'ai décidé de le mettre =) !]
Et bien sur une petite chanson pour accompagner ce texte =D !
http://www.youtube.com/watch?v=lrXIQQ8PeRs&ob=av2nm
